vendredi 7 avril 2017

Nous sommes en guerre (Suède)


Stockholm pour la première fois se réveille après qu'un homme ait volé un camion qui était en train de décharger de la bière et a foncé dans la rue piétonnière la plus animée de Stockholm blessant et tuant quelques personnes. C´est le chaos. Pas de bus, pas de métros, pas de trains. 

C'est le coup de feu. Heureusement que Stockholm est une ville où on marche.
Nous habitons au milieu de Stockholm sur l'île du roi et devions faire une petite promenade jusqu'à l'île City mais avions choisi de rester à la maison. Bonne intuition. Merci mon Dieu, puisque les lieux du drame sont nos lieux de prédilection. 

Revenons en 2015. Deux jeunes hommes, ressortissant d’Érythrée âgés de 36 et 23 ans auxquels on avait refusé le permis de résidence en Suède ont tué à coups de couteau une femme et son fils qui faisaient du shopping au magasin d'IKEA à Vasterås. La média suédoise n´a pas fait de vague afin de ne pas alarmer son peuple. Toute cette violence depuis qu´ils sont Européens est nouveau pour les Suédois. *

Il y a sept ans un jeune Irakien s'était tué dans une bombe qu'il destinait aussi à son entourage, en faisant du hara-kiri. Nous étions Malte mon mari et moi à quelques mètres de ce désastre. Jamais, nous n'avions couru aussi vite dans le sens contraire de la bombe. Je ne suis pas du tout curieuse de drame.

Le 31 mai 2003, une voiture avait foncé en plein dans une foule à une des rues piétonnières de la vieille ville de Stockholm. Ce drame fit 2 morts et 16 blessés. 

Le chauffeur, un Iranien fût considéré par les Suédois comme fou car il a assuré qu'une autre personne appelé Fiji pilotait la voiture à distance. Ils semblent qu'ils l´ont cru car il fit un séjour à l'hôpital psychiatrique et depuis on en parle plus. Une amie Suédoise m'a rappelé que le chauffeur d'aujourd'hui est sûrement mentalement malade. 

- C'est sûr qu'il est malade lui répondis-je !

Toutes ces nations en guerre amputées de leur leader et leur point de repère souffrent psychiquement d´une manière atroce et accusent à tort ou à raison tous ceux qui ne sont pas des leurs, d´être cruels et injustes à leur égard. Et les gens qui souffrent souvent ne peuvent ni donner ni recevoir du bonheur. D'eux ne peut s'émaner que la douleur. Et puisqu'on ne donne que ce que l'on a, faire souffrir leur entourage est leur manière de se décharger de leur supplice mentale. 


Un sentiment qui éteint la conscience c'est-à-dire dans la souffrance, souvent on ne sait pas ce qu'on fait. Il suffit qu'une jeune fille capricieuse se casse un ongle et c'est tout un drame, à fortiori quelqu'un à qui on a ravi sa famille, sa maison, sa profession, sa dignité…

Il y a ceux qui souffrent aujourd'hui et qui se vengent. 


Puis il aura leurs enfants. Leurs petits enfants. Et puis il y a ceux qui font l'autruche. Ceux qui jugent. Ceux qui font semblant d'être meilleurs qu'ils ne le sont. En attendant entre ces bombes, ces balles perdues, ces regards haineux, ces accusations, ces excitations dues à la politique… c'est la guerre. 

Et en guerrière de lumière, ma conclusion est qu'il faut absolument introduire la vigilance dans son vocabulaire. Rester attentif. Activer son ange gardien. Méditer autant que possible pour se calmer. Aimer plus que jamais pour ne pas laisser s´infiltrer la haine en soi. Consolider sa bulle. Et restons VIGILANTS!

Paix. Amour et Lumière!

Maxette Olsson

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