vendredi 3 mars 2017

Présidentielle 2017, coup d'état institutionnel ?


Il faut reconnaître que nos "Seigneurs et maîtres" sont d'une intelligence qui frise le brillantissime, au point de nous fourguer avec notre assentiment et nos agenouillements leur pupazzo (marionnette).

Nous en sommes là, parce qu'ils ont pressenti que la gauche du PS allait remporter les primaires, et si éventuellement cette gauche du PS gagnait la présidentielle, la politique qui eut été conduite eût allé à l'encontre de leurs intérêts, d'où la nécessité de sortir de leur chapeau Macron, un homme qui vient du néant, un bébé Rothschild, tout comme Pompidou à qui nous devons la loi de 1973, dite " « loi Pompidou-Giscard-Rothschild », une loi à l'origine de l'abyssale dette française, car elle vient interdire à l'état de porter escompte de ses propres créances auprès de la banque de France.

Pour simplifier, cette loi interdit à l'état de se financer auprès de la banque de France, et l'oblige à se financer auprès des banques privées, qui comme vous le savez vivent sur les intérêts, de l'usure.

Un véritable jackpot pour les banquiers privés, ce sont des milliards de fois qu'ils gagnaient le gros lot du loto.

Pour que le pupazzo gagne, il faut que les cadres et députés du PS rejoignent En Marche, ce qui se fait en ce moment, savez-vous que Hamon n'a pas encore obtenu les 500 signatures de parrainage, les députés et sénateurs PS s'interrogent sur l'opportunité d’apporter leur soutien au vainqueur de la primaire, rien que ça !

Nos "banquiers mondialistes" ceux qui dirigent la haute finance, ne s'inquiétaient pour la droite française, Juppé était supposé gagner la primaire et ensuite la présidentielle, mais rien n'a été comme ils l'escomptaient, c'est Fillon, un catholique qui l'emporte, diantre un catholique de surcroît, tout comme Hamon, pas bon du tout, du tout.

Le programme de Fillon certes de droite, mais mâtiné de protectionnisme, un peu nationaliste, voulant se rapprocher ou faire la paix avec Poutine, et surtout une politique économique qui allait favoriser le capitalisme social d'inspiration catholique, en fait Fillon c'est un peu Trump à la petite semelle.

Bien sûr, il n'est pas question pour nos "Seigneurs et maîtres" de faire la paix avec Poutine, l'ami d'Assad, de l'Iran et de la Chine, non, non, pas question pour eux, pas question d'avoir un deuxième Trump, donc ils ont lancé une magistrale campagne de dénigrement contre Fillon, à travers le supposé emploi fictif de sa femme Pénélope.

La presse entre leur main, matin midi et soir martèle leur propagande, crucifie Fillon, ses soutiens les uns après les autres le lâchent, il est probable que mis en examen et acculé qu'il renonce au profit de Juppé l'autre chouchou de nos "seigneurs et maîtres".

Nous assistons à un véritable "coup d'état institutionnel" les deux candidats légitimés par une primaire, par un vote populaire tant à droite qu'à gauche sont hors jeux, d'une manière ou d'une autre.

Nous aurons le président que l'oligarchie mondialiste nous aura choisi, à moins que les Français ne déjouent leurs plans en portant Marine Le Pen et Mélenchon au second tour de la présidentielle et fassent ce que les Américains ont fait avec Trump.


Evariste Zephyrin

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