lundi 6 février 2017

MOBILISATION PAYANTE #NON AU BAL DES COLONS CE DIMANCHE


Comme annoncé la mobilisation contre l’appellation coloniale « Bal Nègre » du cabaret du 33 de la rue Blomet à Paris a eu lieu ce dimanche 4 février après midi. Le rassemblement c'est bien déroulé, quelques journalistes également avaient fait le déplacement.

Un fourgon de police a été dépêché sur lieux, et ce sont les policiers afro descendants du véhicule qui ont été chargé d'aller contenir ces hordes de nèg et nègwess pourtant non violent.

Un adjoint de la mairie incrédule est passé voir ce qui se passait, l'échange a été courtois avec les manifestants. 

En cours de manifestation un policier est venu dire que l'adjoint au maire qui était venu un peu plus tôt avait eu le propriétaire de l'établissement Guillaume Cornut qui lui a garanti que compte tenu de la mobilisation intense suscitée depuis jeudi dernier qu'il allait dès le lendemain, donc le lundi 5 février, faire enlever son enseigne de la discorde.



Pour rappel le propriétaire est soutenu par la mairie de Paris et la Drac notamment, c'est un ancien trader de la BNP à la City, qui s'est vanté dans la presse d’honorer les populations afro et antillaises avec l'ouverture de son établissement, n'avait jusqu'alors reculé devant rien. 

En effet , l'homme n'a pas hésité à utiliser les références de Césaire et Senghor pour justifier la réouverture de cet ancien cabaret, il n'a pas hésité à mentir en disant que Claude Ribbe lui avait donné sa bénédiction pour qu'il nomme son lieu ainsi.



Contacté Claude Ribbe tombant des nues, s'il savait que le 33 de la rue Blomet devait rouvrir, il n'étaient pas au courant que c'était sous le nom de « Bal Nègre », il a infirmé et donc invalidé le mensonge de Cornut en s'en désolidarisant publiquement. Une prise de position publique qui n'a pas plut à Guillaume Cornut lui qui dit tant aimer les noirs et leur culture a porté plainte contre Claude Ribbe qui a été convoqué au commissariat du 15ème.

La mobilisation a donc payé, il semblerait, reste à ce que dans les faits les paroles soient mises en actes.

Réponse dans quelques heures !

Emmanuelle Bramban

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