samedi 7 septembre 2013

UNIS DANS LEUR FOLIE ET DANS LEUR DECHEANCE...


Chers amis, chers compatriotes, chers citoyens du monde, vous allez devoir vous pincer comme moi, pour vous assurer que vous n'êtes pas seulement dans un mauvais rêve, face à ce spectacle indigne et désespérant que nous offrent deux hommes, investis chacun des plus hautes responsabilités dans sa nation, et qui de ce fait, possèdent l'un et l'autre le doigt sur une gâchette nucléaire...

Imaginez donc un homme auquel son parcours fabuleux, mais dont nous comprenons maintenant qu'il a été fabriqué par d'autres, pour servir une stratégie de domination, avait fait naitre de vibrantes espérances dans les âmes des peuples du monde entier, et auquel, pour qu'il ne se laissa pas trop facilement aller à les décevoir, un comité lui accorda par avance, comme un acompte par rapport à ce qui était attendu de lui, le "prix Nobel de la paix".

Comme vous le savez, cet homme a totalement trahi cette mission sacrée qui lui avait été confiée, laquelle manifestement se trouvait située bien au dessus de ses réelles capacités, une fois que le masque publicitaire fut tombé, et n'a su organiser que des guerres, avant de s'employer, probablement sous les injonctions de ceux-là mêmes qui ont fait sa carrière, à proposer à ses alliés, de s'engager dans la plus effrayante et la plus incertaine des aventures guerrières de tous les temps...

Là où nous atteignons le summum de l'inattendu et de l'inconcevable, c'est que s'étant rendu dans une haute instance internationale, placée sous les caméras et sous les regards des peuples du monde entier, qui a pour mission fondamentale d'organiser le progrès des peuples sur notre Terre, il s'est employé en se mettant totalement à contre courant de la vocation même de l'institution, et visiblement avec un mépris hautain pour celle-ci, à tenter de gagner ses collègues à son projet guerrier.

Face à la sagesse et à la réticence d'une très large majorité de ceux-ci, et surtout de l'opposition du plus puissant de ceux-là, celui-là même chez lequel s'organisait cette assemblée, c'est alors qu'au mépris le plus total de la simple éducation, des usages, de la diplomatie, et de la dignité que tout homme se doit d'afficher surtout en de telles circonstances, cet homme ténébreux, et visiblement non maitrisé, s'est laissé aller à insulter publiquement et vertement son hôte, en le traitant de "connard"...!

Inimaginable...!
Du jamais vu...!

Ce n'est pas vrai, qu'un homme d'honneur, respectueux et responsable, et qui aurait basé son action sur de profondes convictions, dans une réelle volonté du mieux pour notre humanité, parlerait et se comporterait ainsi...

S'il ne fallait qu'un seul argument pour s'opposer farouchement à cette volonté obsédée et suspecte de partir en guerre, celui-là suffirait largement...

Ce n'est pas vrai que la justice et la vérité passent par de tels comportements qui ne sont que ceux des mal éduqués, des irrespectueux, et surtout, des menteurs quant leur mensonge éclate au grand jour...

Cet homme n'était pas venu tout seul en cette instance, il était venu avec son caniche, un curieux caniche avec des lunettes et les poils rasés au dessus de la tête...

Avouez que je vous ai facilité la devinette, parce que vous n'avez pas manqué de reconnaitre aussitôt, l'homme qui actuellement se vautre au "Palais", celui que nous endurons à la tête de notre nation...

Nous étions jusqu'alors persuadés qu'il était, au moins dans les formes, le président de la république française, responsable devant le peuple ou de la représentation nationale, de la politique qu'il mène pour le pays.

Or, informé par des sondages de ce que le peuple de France ne désire pas s'engager dans sa guerre, celui-ci a fait comprendre qu'il n'en tiendrait aucun compte, pas d'avantage qu'il ne soumettrait son projet à approbation par la représentation nationale, et que sa seule préoccupation était de savoir, quant à l'entrée de la France dans une guerre, quelle était l'opinion du congrès américain...

Quand la mauvaise éducation et la sottise se joignent à la trahison, nous ne sommes pas loin du désastre...

L'avantage de cette histoire c'est que désormais les choses sont claires, et qu'il appartient à chacun de prendre ses responsabilités d'homme, de citoyen de ce pays, et de citoyen du monde...

Paris, le 7 septembre 2013
Richard Pulvar

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