samedi 31 août 2013

EN EFFET, IL VAUT TRES SERIEUSEMENT MIEUX REFLECHIR ENCORE UN PEU...


S'il s'agissant de tester les Russes, c'est fait, car ceux-ci dépêchent en ce moment même vers la Syrie, un porte avion, un croiseur lanceur de missiles, un navire de lutte anti sous marine, et probablement un sous-marin, rejoindre tous les navires de leur escadre qui s'y trouvent déjà, et cela commence à faire du monde...

Pour les spécialistes, il s'agit là d'un message sans ambiguïté et dans ce cas, il vaut mieux se reporter à l'avis du Congrès américain dont la forte opposition à cette guerre, menée par un sénateur républicain ayant mis en demeure son président d'exposer clairement, ses preuves, ses buts de guerre, et sa stratégie militaire, est connue...

Quant aux militaires américains qui ont enduré pour leur plus grande honte, l'Iran, dans la tentative de libération des otages, le Liban, la Somalie, l'Afghanistan, et l'Irak, contrées qu'ils ont du évacuer piteusement, en n'ayant semé que le chaos et en n'ayant réglé aucun problème, dans des conflit "asymétriques" pour lesquels ils ne sont clairement pas faits, et où ils n'avaient aucune chance de l'emporter, ils commencent à en avoir assez de ces politiciens mabouls et hystériques, et promettent d'entamer contre leur président une procédure "d'impeachment", si celui-ci engageait la nation dans une guerre sans le mandat du congrès...

D'autre part, ils savent très bien que prétendre ne donner qu'un "coup de semonce" au régime syrien qui a déjà clairement annoncé qu'il riposterait, ne signifie rien du tout, car celui-ci dispose de missiles "Iskander" fournis par les Russes ( nul ne sait puisqu'il s'agit d'un secret d'état, s'ils possèdent déjà des S 300 ), qui pourraient parfaitement envoyer par le fond un navire américain qui se serait approché pour tenter d'atteindre des objectifs en profondeur sur le territoire, et dans ce cas, l'affrontement gigantesque deviendrait inévitable...

C'est bien président, consulte longuement ton congrès, mais quant à ton caniche aboyeur, nous ne manquerons pas de lui flanquer un jour un vieux coup de bâton, pour qu'il s'en aille faire ailleurs...

Paris, le 1er septembre 2013
Richard Pulvar

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