vendredi 8 mars 2013

OU SE TROUVENT DONC LES DICTATEURS ? CURIEUSEMENT, PARTOUT OU IL Y A DU PETROLE


S’il faut en croire les analystes “atlantistes”, il existerait un très surprenant phénomène encore mal étudié par les spécialistes, un “tellurisme” insoupçonné, qui condamnerait les populations situées dans des régions pétrolières, à être plus spécialement que les autres, les victimes de persécutions et de graves atteintes aux droits de l’homme. Ceci, de la part de chefs féroces, de dictateurs dont la pensée se trouverait détournée du droit chemin, à cause probablement, des perturbations magnétiques qui découlent de la présence de nappes de pétrole sous leur sol.

Dans ces conditions, la possession par ces peuples de capacités pétrolières serait en réalité pour eux, un grand malheur, qui justifierait que dans leur grande générosité et dans leur dévouement, les nations atlantiques se chargent d’assurer pour elles, l’extraction de leur sol de ces forces diaboliques, pour les en soulager, et pour cela, commencent par les débarrasser de leurs chefs cruels.

Ainsi, du Soudan au Gabon, du Congo à la Côte d’Ivoire, du Venezuela à la Lybie, et de la Syrie à l’Iran, et semblerait-il prochainement, du Mali à l’Algérie, s’emploient-elles avec abnégation, à faire la promotion des vertus de la démocratie et de la défense des droits de l’homme, pour persuader les chefs de ces contrées, qu’ils présentent tous les symptômes de cette terrible maladie, la “dictaturite”, et pour se montrer plus convaincantes, elles en arrivent parfois à mettre en œuvre vis à vis des fortes têtes, quelques moyens “pyrotechniques”, pour parvenir à les faire entendre raison.

Il semblerait que l’on ait découvert du pétrole au large de la Guyane française. Mais, chers amis soyons rassurés, car les Nations Unies constatant notre soudaine grande détresse, n’hésiteront pas à voter les résolutions autorisant les autres atlantistes à nous porter secours, pour nous libérer des griffes de ce chef qui, sous son air totalement niais, ce qui le rend d’autant plus dangereux, cache la mentalité d’un terrible dictateur, et s’en viendront nous en débarrasser. Ouf !

Paris, le 9 mars 2013 
Richard Pulvar

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