Ce pape est effectivement contre l'avortement, le mariage homosexuel, et certaines formes de contraception, et c'est justement en ce sens qu'il est pape, puisqu'il s'agit précisément là, du message de l'église catholique...
On n'adhère ou on n'adhère pas au message de cette église, mais espérer qu'il y aurait une modification sur ces fondamentaux, est aussi stupide que d'espérer voir des libéraux adhérer au collectivisme, ou des socialistes adhérer au capitalisme, ce que malheureusement ceux-là font...
Ce pape n'est donc pas là pour satisfaire ceux qui n'ont rien à faire de son message, et dont j'ai du mal à comprendre en quoi tout cela les concerne, puisque personne n'est formellement obligé de suivre ces recommandations.
Ce pape n'est donc pas "dans le coup" au goût de certains, c'est à dire qu'il ne s'inscrit pas dans la nouvelle "bien pensence" qui caractérise aujourd'hui notre société, au nom de la "modernité"...
Toute la question est maintenant de savoir ce que peut bien valoir la pensée dominante d'une société décadente ?
Par définition, une telle pensée ne vaut rien, car si elle valait, cette société ne serai justement pas décadente...
Justifier la pensée dominante d'aujourd'hui, avec ses concepts "modernistes", nécessiterait d'affirmer que cette société qui la porte n'est pas décadente, et il faudrait alors pour cela faire preuve d'une exceptionnelle mauvaise foi, vu la situation qui est la nôtre, où prétendre que tout en étant décadente, cette société produirait une pensée positive, ce qui n'aurait aucun sens.
Il est temps d'en finir avec cette idée primaire selon laquelle le changement correspondrait nécessairement au "progrès", puisque la décadence elle aussi s'opère par des changements, et l'ancien gouvernement qui au prétexte de "réformes", nous a engagé dans la voie du moyen-âge, en a fait la parfaite démonstration...
Je ne connais pour ma part rien de plus détestable que la prétendue modernité d'aujourd'hui où les pires insanités, et le manque total de rigueur et d'exigence, se prétendent être le progrès...
Richard Pulvar
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