dimanche 2 décembre 2012

FLORANGE OU LE MARCHE DE L'ILLUSION



Quand l'illusionnisme se substitue à la politique, qui faut-il le plus blâmer, l'illusionniste, ou ceux qui face à la difficulté, ont voulu se laisser un instant enchanter ?

Qui a pu croire que le site vétuste de Florange, constituait une capacité pleine de promesses, et qu'un propriétaire allait y investir des dizaines de millions, à l'heure ou la récession économique européenne a déjà provoqué des surplus d'acier par centaines de milliers de tonnes...?

Qui a pu croire aussi, qu'en aurait-il les moyens, et rien n'est moins sûr, il suffisait simplement à un gouvernement de décider par une nationalisation temporaire, d'investir des centaines de millions dans une entreprise vouée ensuite à une exploitation privée, sans être accusé légitimement par ses partenaires européens dont les entreprises doivent faire face aux mêmes difficultés, d'organiser une concurrence déloyale...?

Quand on ne veut pas voir la réalité en face, il ne reste bien sûr que l'illusion...

Richard Pulvar

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