mardi 15 mai 2012

L’outre-mer rendra justice à Nicolas Sarkozy





L’outre-mer peut remercier Nicolas Sarkozy. Jamais autant n’avait été fait depuis la départementalisation de 1946. Jamais aucun responsable politique n’avait pris la mesure des  enjeux et des besoins de ces territoires éloignés et parfois oubliés. Nicolas Sarkozy a engagé une véritable révolution qui transformera à terme l’outre-mer. Et si sur le court terme son action n’a pas été suffisamment reconnue, l’histoire lui rendra justice.

Nicolas Sarkozy a évité le pire à l’outre-mer en arbitrant systématiquement en sa faveur. Malgré la crise, les moyens de l’action publique ont été augmentés : les dépenses publiques ont atteint 13,4 milliards d’euros en 2012, soit 500 millions de plus qu’en 2007. Les Zones Franches Globales d’Activité ont permis la création de 6000 emplois par an. Les logements sociaux ont progressé de 50% par rapport à 2007 (30 000) et les emplois aidés en 2012 dépassent les 52.000, soit le même niveau que la période Jospin. La création du GIR concurrence et de l’observatoire des prix constituent une première réponse aux dysfonctionnements du marché. L’Agence pour le Développement de l’outre-mer délivre des bons voyage à plus de 145 000 bénéficiaires de la continuité territoriale. Les 500 millions d’investissement promis pour la relance par François Hollande, (soit 49 euros par habitant, une vaste supercherie) pèsent peu face aux 750 millions d’euros programmés par le gouvernement pour les hôpitaux de Guadeloupe, Martinique et Guyane et les 869 millions prévus par le protocole de Matignon pour la Réunion.

Nicolas Sarkozy a remis l’Outre-Mer en mouvement. Les Etats Généraux de l’outre-mer qui ont engagé une consultation populaire inédite depuis 1946 ont jeté les bases de réformes espérées depuis plusieurs décennies : responsabilisation politique avec des systèmes institutionnels à la carte choisis par les populations, développement endogène et immersion dans l’environnement des bassins géographiques, responsabilité accrue en matière internationale qui donne mandat aux élus locaux pour représenter la France dans les conférences régionales, priorité donnée à la production locale, priorité de nomination et de promotion pour les fonctionnaires ultramarins. Ministre, délégués interministériels, membres du corps préfectoral (6 préfets et 11 sous-préfets soit autant que sous la IVeme et V République réunies), ambassadeurs, membres de grands corps et de grandes institutions, Nicolas Sarkozy a donné le signal qu’aucune fonction n’était interdite à un ultramarin.

L’Année des Outre-mer et l’Agence pour la promotion des cultures d’outre-mer, l’enseignement à l’école de l’outre-mer et des auteurs d’outre-mer, l’aéroport Aimé Césaire, les funérailles nationales et le Panthéon pour ce grand homme, l’aéroport Félix Eboué, la création du 23 mai comme date commémorative de l’esclavage pour l’hexagone, l’hommage aux dissidents qui ont combattu pour la France, le défilé du 14 juillet 2011 aux couleurs de l’outre-mer, l’hommage au bataillon du Pacifique, tout cela donne une nouvelle visibilité à ces Français du bout du monde.

Les 12 déplacements du Président de la République dans les territoires d’outre-mer et les vœux chaque année ont montré le souci constant de ces terres françaises.

Pendant 5 ans, Nicolas Sarkozy a aussi préservé la France et les Français de la plus grave crise jamais connue et qui a balayé nombre de pays, y compris européens.  Les réformes engagées tout au long de son quinquennat ont permis d’éviter une faillite annoncée.

Pendant 5 années, la France de Nicolas Sarkozy a été au centre du Grand Jeu géopolitique mondial, rompant avec une tradition diplomatique française faite de refus et d’isolement.   Nicolas Sarkozy a su entrainer l’Europe et les Etats-Unis pour apaiser  les tensions ou régler les conflits comme en Géorgie, en Lybie, en Côte-d’Ivoire, ou pour tenter de colmater les crises bancaires, financières, économiques qui menacent les économies et les peuples.

La France, sous son quinquennat, a renoué avec la grande époque gaullienne, montrant qu’elle pouvait toujours construire et rassembler derrière son projet politique et pas uniquement protester.

Pendant 5 ans, Nicolas Sarkozy a porté avec la plus grande énergie le destin de l’outre-mer, de la France, voire de l’Europe et les espoirs des peuples opprimés.  Gageons qu’il ne faudra pas deux ans de gouvernance Hollande pour que vienne la conscience qu’il fut un grand Président, y compris en outre-mer.

Patrick Karam 

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