jeudi 14 juillet 2011

Soubré : La population dénonce les abus et racket des rebelles Frci de ouattara

Voici ce que le rhdp par la voix de djédjé mady,achy patrick,dagobert banzio appellent leurs alliés et leurs forces armées

L’arrivée des forces pro-Outtara le 30 mars dernier dans le département de Soubré a été accueillie en triomphe par les acheteurs produits, les commerçants, les pisteurs et les transporteurs. Mais 4 mois de règne après les héros d’hier sont cloués au pilori par leurs admirateurs d’hier. « Nous pensions que les frci étaient venus pour nous sauver. Mais, aujourd’hui, il est difficile d’évacuer nos produits, le cacao vers le port de San Pedro à cause des frais de route que payons au Frci à chaque barrage. Cela nous coûte chère. Les tickets de transport vont de 2000f à 45000f selon les barrages, ce qui nous pénalise beaucoup car nous n’arrivons pas à évacuer nos produits », se plaint M. Yao N’Dri Pca de la coopérative Ecaso. Même son de cloche du côté des acheteurs de produits. « Nous vivons des choses que nous ne comprenons pas. Sur l’axe Soubre-Dabouyo, les prix vont de 300 à 55000 par barrage. Si tu es hors de ta zone tu dois payer 30000f autres Frci . Ainsi nous nous retrouvons à la fin de la journée à un total de 280000f comme frais de route. Ce racket ne nous permet pas de payer nos manœuvres », renchérit M. Rabouto Seydou acheteur de produits. Quant à M. Lingane Abdoulaye, responsable d’un syndicat des taxis communaux, il s’insurge contre le comportement des messies d’hier « tout le monde a salué la présence des Frci moi même j’ai pris le fusil pour la cause mais depuis un moment on ne comprend plus leur comportement. Les Frci nous demandent des tickets, des laisser passer. Alors, on sait plus a quoi s’en tenir car les usagers sont aussi traquées dans les corridors. A Soubré, le comportement des Frci est difficile à comprendre. Si tu revendiques un peu, ils pointent leur arme vers toi », dénonce-t-il. Avant de s’interroger : « où sommes-nous ? Dans une rébellion ou dans une république ? ». Selon lui, « les Frci ne tiennent plus leur promesse ».
Pour M. Maurice secrétaire général den la coopérative Socam de Méagui, les Frci sont devenus un véritable cauchemar pour les populations. « A Méagui nous les avons bien accueillis à bras ouverts .Les coopératives se sont cotisées pour les recevoir. Aujourd’hui, ils se sont retournés contre nous et n’hésitent pas à nous imposer des tickets d’une valeur de 700.000f pour transporter nos produits. Le plus grave, c’est que des convoyeurs sont battus sur les routes par les Frci quand ils n’ont pas d’argent. Or, à chaque 500m il y a un barrage », affirme-t-il.


A entendre M. Ibrahim secrétaire général adjoint des transporteurs de Soubré les relations entre Frci et transporteurs sont de plus en plus difficiles. « Hier nous étions contents mais aujourd’hui c’est difficile les populations n’arrivent plus à voyager et nous nous opposons à ce comportement qui est de soutirer de l’argent aux usagers et transporteurs », déplore-t-il.
Konaté Souleymane, responsables des acheteurs dénonce, lui, les braquages sur les routes. « Cela fait que les acheteurs ne veulent plus aller en brousse. Les activités sont en baisse nous ne sommes pas en sécurité », soutient-il. M. Mane responsable du Rdr à Soubré dénonce la non maîtrise des éléments des Frci par leurs supérieurs. « Nous déplorons que le Capitaine Dotia Koné, le chef des Frci n’a pas le contrôle total des ses éléments ; souvent, il est surpris des agissements des ses hommes », constate-t-il.

Robale Symphorien in Notre Voie

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