Le journal américain Inner City Press, qui agit exactement comme Wikileaks, nous a permis d’obtenir des documents classés confidentiels que nous mettons à votre disposition.
Ce journal américain nous révèle que la crise ivoirienne est née à partir de la France depuis sous Chirac jusqu’à maintenant sous Sarkozy. Avec preuve à l’appui, Inner City Press, sans faut fuyant, a confronté les responsables onusiens concernant ces allégations, mais les représentants onusiens refusent de répondre à leurs questions. Inner City Press, montre comment la France a bataillé pour emballer tous les dirigeants africains et en procédant même par des menaces. Menaces que nous avons vues reconduites récemment dans un des discours de Alain Juppé.
Selon, le journal, un document secret qu’ils ont obtenu d’une source auprès de Sarkozy le 08-04-2011, peint la communication que l’Etat français avait avec l’Onuci, leur analyse de la situation par rapport à Soro Guillaume, l’implication du Liberia à partir de ses mercenaires et la presse Malienne, y compris l’arrestation d’un diplomate français précédemment à New York dont la France a négocié la libération puis fait de lui encore Consul général de France à San-Francisco.
Dans ce premier document, nous vous proposons le document écrit par la force française en Côte d’Ivoire (Licorne) au représentant spécial de l’Onuci concernant l’importation d’armes lourdes en Côte d’Ivoire. (VoirInnercity)
Pour Inner City Press, c’est la France qui pilotait tout et qui se mettait ensuite derrière la rédaction de toutes les résolutions sur la Côte d’Ivoire.
Inner City Press révèle que récemment, le gouvernement français avait été accusé d’avoir violé l’embargo sur les armes en approvisionnant les rebelles de Ouattara. Cette accusation faite par certaine organisation et tuée dans l’œuf par l’ONU montre la partialité de cette organisation.
Non satisfait de cette situation, Inner City Press continue son investigation et obtient un deuxième document interne dans les instances décisionnelles de l’Elysée détaillant l’organe de financement de la rébellion de Ouattara. (Voir Innercity – preuve 1)
Inner City Press se dit outragé par cette découverte et donc décide d’aller un peu plus loin. Voilà que cette fois, ils obtiennent un troisième document qui cette fois-ci, fait ressortir la colère du père France de voir que le passage de M’Beki qui finalement s’est consacré á sa tache de facilitateur au Soudan et Obasanjo se soit soldé par un échec. La France donc écrit que cette situation pourrait se prolonger si la communauté internationale ne décide pas d’imposer une solution. C’est ainsi que la France, about de patience, décide de monter l’UE contre la Côte d’Ivoire. (Voir Innercity – preuve 2)
Pendant que Inner City Press cherchait donc à mettre en place les pièces du puzzle, voila qu’ils obtiennent un 4ème document dans lequel cette fois la France s’élève contre l’attitude de l’Afrique du Sud qui disait vouloir soutenir le Président Gbagbo. (Voir Innercity – preuve 3)
La France, qui s’était déterminée à en finir avec le régime Gbagbo, décide de déstabiliser l’Ouest de la Côte d’Ivoire en prenant des attaches du coté du Libéria par l’intermédiaire de certains responsables de la rébellion dont Aka, selon une source que Infodabidjan a contacté. Ce monsieur a établi des contacts avec un responsable français travaillant aux Nations Unis du coté du Libéria, dans le but de leur fournir des hommes de combats. C’est ce qui a permis la détérioration rapide de la situation à l’Ouest. (Voir Innercity – preuve 4)
Inner City Press va plus loin pour obtenir un sixième et septième document.
Dans le document 6, la France, recherchant des soutiens en Afrique, surtout autour de la Côte d’Ivoire, s’est mise à dénoncer selon Paris, l’attitude discrète de la presse malienne. Pour Paris, la presse malienne devrait aider à faire la propagande comme c’est le cas au Burkina Faso. Paris s’insurge donc contre ce mutisme de cette presse malienne. (Voir Innercity – preuve 5)
Enfin le septième document donne le détail de la façon dont la France s’active dans la rédaction des résolutions sur la Côte d’Ivoire. (Voir Innercity – preuve 6).
Inner City Press révèle que l’un des diplomates français qui était activement impliqué dans cette crise ivoirienne et qui aidait les rebelles à s’armer était Romain Serman, qui par la suite avait été arrêté par les services secrets américains. Et pour éviter que le scandale explose et les éclabousse, l’ambassadeur de France à l’ONU, De La Sablière, a intervenu et obtenu la libération de ce dernier et l’a fait partir en France. Quelque temps après, c’est-à-dire en 2010, il fut nommé consul de France à San-Francisco. (Voir document Arrestation).
C’est ainsi qu’à la conférence de presse organisée par l’ONU le 08-04-2011, Inner City Press, dans le but d’être éclairé sur toute cette situation en Côte d’Ivoire, a posé la question à Martin Nesirky qui est le secrétaire de presse de Ban Ki-Moon, d’expliquer comment l’ONUCI a pu accepter de se faire embourber dans cette aventure française. Nesirky lui a tout simplement dit qu’il ne peut pas répondre à ces questions et qu’il demandait à Inner City Press de s’adresser au représentant de la France à l’ONU, Alain Le Roy. Inner City Press a promis de faire la lumière sur cette affaire.
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