vendredi 30 juillet 2010

Autour de chez moi



Il n'a pas fait trop chaud aujourd'hui quoique le ventilateur soit resté en permanence allumé afin d'attiédir l'air, mais il n'a pas fait chaud comme les jours précédents où chaque pas coûtait et chaque effort se faisait avec sueur.

Nous avons eu beau ciel, un ciel bleu clair où parfois flottaient des nuagelets blancs et moussus qui donnaient par endroits du relief au ciel, à ce ciel bleu et plat.

Il eu aussi en ce jour une belle lumière, non pas une éclatante lumière, mais une douce et belle lumière, qui permettait d'ouvrir grand les stores, à un moment de l'année où on aurait tendance à les baisser, afin conserver cette fraicheur précieusement pour soi, qu'elle ne s'en aille sous les rais de lumière corrupteurs ou chaleureux.

Les arbres sont feuillus et verdoyants, les chênes portent leurs glands, les bancs sous les pommiers sont désertés, toutefois, ils restent une invitation à une halte pour les flâneurs de l'après-midi ou du soir.

Les buissons sont taillés, le gazon est fraichement coupé, tout respire un bel ordre, un bel ordonnancement, la cité est dans son décor, elle est belle et propre comme une femme s'en allant danser.

Il y a ce calme, à peine entamé par le cri des enfants, qui parfois se font turbulents, mais dans l'ensemble, ils se font discrets et ne perturbent en rien la parade amoureuse des pigeons ramiers, ni leurs cris ne couvrent le chant des oiseaux.

Rien ne déborde dans la chaleur estivale, les lavandes sont pris d'assaut par les abeilles qui butinent la fleur, les bourdons s'affairent sur les fleurs de trèfle, les pies jacassent et s'enfuient au moindre bruit, les pigeons ne se préoccupent pas de moi, ils se promènent sur la pelouse, une corneille se pose sur un sapin, et je marche, marche en remplissant mon regard des essences vie.

Evariste Zephyrin












Aucun commentaire: