mercredi 2 juin 2010

Le Secrétaire général de la Francophonie à l’Université de Lausanne


Abdou Diouf, Sec rétaire général de la Francophonie, se rendra à Lausanne (Lausanne) les 3 et 4 juin. Pour la première fois, une université suisse lui décernera un Doctorat Honoris Causa. Il participera ensuite au lancement des Etats généraux du français en Francophonie, organisés pour la première fois en Suisse.

Lors de son Dies Academicus, le 4 juin prochain, l’Université de Lausanne (UNIL) décernera cinq Doctorats Honoris Causa, dont un à Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie, pour son engagement en faveur du respect de la diversité des cultures. « C’est la première fois qu’une université suisse me décerne une telle distinction. J’en suis d’autant plus honoré que la Suisse, qui accueillera le prochain Sommet de la Francophonie, constitue à mes yeux un magnifique exemple de coexistence et de diversité culturelle et linguistique », a déclaré Abdou Diouf.


La Faculté des lettres de l’Université de Lausanne manifeste un grand intérêt pour la Francophonie, puisqu'elle propose depuis 2008, en section de français, des cours sur l'étude de la littérature francophone d'Afrique noire, un champ d'étude qui n'est proposé nulle part ailleurs en Suisse. D'autre part, des accords d'échange avec l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar permettent à des chercheurs de l'UNIL et à leurs homologues africains de fréquenter l'université partenaire.



A quelques mois du XIIIe Sommet de la Francophonie qui aura lieu du 22 au 24 Octobre à Montreux, le Secrétaire général participera aussi, le même jour, à la cérémonie de lancement des Etats généraux du français en Francophonie, une première en Suisse.



Cette importante manifestation, rassemblant des chercheurs de plusieurs universités suisses, se déclinera en une série de 14 événements académiques entre juin et octobre 2010, dans la perspective du Sommet de la Francophonie. L ’ambition des Etats généraux est de décrire le français tel qu’il est parlé, écrit et enseigné aujourd’hui, ses variétés au contact d’autres langues et des phénomènes migratoires, son rôle dans l’élaboration et la transmission des savoirs, par exemple, ou encore sa fonction d’identification sociale dans les différents espaces francophones. Ils se déclineront en plusieurs manifestations scientifiques et publiques autour des défis du français et du multilinguisme dans un monde globalisé. Ils aboutiront à un message adressé au mois d’octobre à l’Organisation internationale de la Francophonie et à ses Etats membres.

Pour rappel, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) compte 56 Etats et gouvernements et 14 observateurs. Participant aux Sommets de la Francophonie depuis 1989, la Suisse est membre de l’OIF depuis 1996.

Pour plus de renseignements sur la Francophonie : www.francophonie.org

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